Ces 4 habitudes alimentaires nuisent à l’apprentissage de vos enfants

Quelle joie de voir son enfant apprendre un peu plus chaque jour. Que ce soit dans l’acquisition d’une nouvelle compétence ou dans l’assimilation d’un nouveau savoir, les enfants ne s’arrêtent jamais d’apprendre. Toutefois, depuis quelques décennies, on a remarqué que nos enfants apprenaient moins bien et qu’ils avaient de plus en plus de difficulté à retenir une nouvelle information. Il pourrait sembler anodin qu’un enfant n’arrive plus à retenir ses tables de multiplication comme avant. Et pourtant, il semblerait bien que les mécanismes d’apprentissage se soient abîmés avec le temps. Mais pour quelles raisons? Découvrez ces 4 habitudes alimentaires qui nuisent au processus d’apprentissage chez nos enfants.

1.La consommation de produits à base de gluten et de caséine




S’il y a bien une catégorie d’aliments que nos enfants consomment à longueur de journée, ce sont bien ceux à base de gluten et de caséine.Pain, beurre, pizza, gâteaux, yaourts, fromage, brioche et j’en passe, sont sur la table d’un ou plusieurs repas. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à la fin de la journée, les quantités de gluten et de caséine sont non-négligeables pour notre organisme.


Alors, pour faire court, le gluten de blé est une protéine que l’on retrouve dans les épis de blé. Alors que la caséine est la protéine du lait animal, de vache en l’occurence. Ces deux protéines sont présentes naturellement dans le blé et le lait animal donc, et à la base, ne devraient pas poser problème. MAIS (car évidemment il y un «mais»), les quantités consommées chaque jour et la qualité alarmante de la plupart des produits industriels à base de gluten et de caséine, font de ces produits une vraie catastrophe pour la santé humaine, mais pas seulement…

«De la morphine dans ma baguette ?»

Ces deux protéines produisent des peptides lors de leur dégradation que l’on appelle glutéomorphine (gluten) et casomorphine (caséine). Ces peptides, vous comprenez bien qu’à fortes doses, peuvent poser problème non ? Et pour cause, le mot «morphine» renvoie bien à la substance anti-douleur qui nous fait voir des éléphants roses. Et oui, quand ces deux protéines se dégradent, elles sécrètent cet opiacé (de la famille des opiums) qu’est la morphine.Alors en petites quantités, l’organisme, même d’un enfant, est tout à fait capable de gérer et d’éliminer ces toxines. Mais en grande quantité, que se passe-t-il ? Les opiacés se dirigent en nombre vers le cerveau et attendent ainsi la moindre occasion pour pouvoir passer outre la barrière hémato-encéphalique. La barrière hémato-encéphalique est la barrière de protection du cerveau. Mais attention, elle n’est totalement formée qu’à partir de l’âge de 4 ans. Avant cet âge, n’importe quelle substance peut atteindre le cerveau de l’enfant.Et ce n’est pas tout.

Après 4 ans, la barrière de protection est formée mais il est prouvé qu’un certain nombre de perturbateurs extérieurs la perméabilise, rendant ainsi possible l’arrivée des substances toxiques au cerveau. Parmi ces perturbateurs, on trouve les fameuses ondes électromagnétiques (comprenez les ondes wifi entre autres). La glutéomorphine et la casomorphine étant des neurotoxiques, le cerveau se retrouve perturbé et nombre d’échanges ne se font plus comme il le faudrait. Et bien sûr, la zone de l’apprentissage et de la concentration chez nos petits muslims risque bien d’être perturbée également.

Des intestins tout troués

Deuxième phénomène lié à une grande consommation de gluten notamment: la porosité intestinale. A force de passer plusieurs fois par jour dans nos intestins, le gluten (qui vient du mot «glue») râpe véritablement les petites villosités qui tapissent la paroi intestinale jusqu’à la trouer. Ainsi, la paroi intestinale qui, à la base, ne laisse passer que les nutriments pour nourrir le sang, se retrouve poreuse (en mode passoire) et laisse ainsi passer de grosses molécules qui n’auraient pas pu être digérées correctement.
Résultat: des corps étrangers (qui n’auraient jamais dû être là) se baladent dans le corps provoquant une réaction du système immunitaire qui veut les détruire: c’est le début de l’inflammation chronique (permanente) face à l’agression quotidienne du gluten et de la caséine.
Cette porosité intestinale participe donc à un défaut d’arrivée de sang au niveau du cerveau. Qui dit cerveau mal irrigué, dit cerveau qui ne peut pas bien fonctionner.
S’en suivent donc des troubles dans les processus d’apprentissage et de concentration.

Accédez à mon mini- cours Mes premiers pas vers le sans gluten par ici !

2. La consommation de sucre raffiné


Une étude française de 2015 a démontré que le sucre raffiné était 8 fois plus addictif que la cocaïne. Le sucre plus addictif que la cocaïne?
Je vous laisse écouter ce chercheur français qui a mis en place cette étude.

Donc, oui, on commence à le savoir, le sucre blanc n’est pas mauvais que pour notre ligne et nos dents.Le sucre blanc entraîne, ce qu’on appelle la déminéralisation de notre organisme, c’est-à-dire que l’élimination du sucre blanc ingéré utilise une quantité incroyable de minéraux, vitaux pour le bon fonctionnement de l’organisme.
Et bien sûr, les enfants en sont les premières victimes, eux qui ont tant besoin de minéraux de qualité et en quantité pour le bon développement de leur cerveau notamment.

Le sucre raffiné perturbe les fonctions cognitives de nos enfants, et ce, dès le plus jeune âge.En fait, le sucre raffiné trouble la production de dopamine et de noradrénaline qui sont les neurotransmetteurs de la concentration et de l’apprentissage.Ainsi, la consommation quotidienne de sucre raffiné ne fait qu’abîmer, chaque jour un peu plus le cerveau de nos enfants.

Il est temps d’agir non ?

Les alternatives au sucre raffiné sont nombreuses, Cliquez ici pour télécharger gratuitement 10 recettes saines et savoureuses sans gluten, sans sucre, sans produit laitier et sans additifs.


3.La consommation d’aliments à base d’additifs alimentaires



L’industrie agro-alimentaire développe toute son ingéniosité pour nous faire consommer encore plus. Parmi ses secrets de productivité maximale se cachent les additifs alimentaires. Les additifs alimentaires sont des substances, chimiques ou naturelles, qui donnent plus de goût, de texture et de saveur à l’ensemble des produits industriels, qui sans ça, seraient bien fades, soyons honnêtes. Il est prouvé que la plupart de ces additifs alimentaires sont nocifs pour la santé, voire pour certains cancérigènes. Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à lire le petit livre de Corinne Gouget «Additifs alimentaires DANGER». Il vous permettra in sha Allah d’apprendre à repérer les additifs alimentaires dangereux pour vos enfants.

Parmi eux, le E133 (colorant bleu) doit attirer notre attention de parents.
L’exhausteur de goût par excellence: E621
Autre additif qui semble poser problème: le E621, plus connu sous le nom de Glutamate Monosodique. Cet exhausteur de goût hors pair, présent dans la plupart des produits industriels sous plusieurs noms (et c’est bien ça le problème), a, entre autres des conséquences importantes sur le cerveau. Si vous voyez écrit au dos des paquets: glutamate, E621, exhausteur de goût ou tout simplement goût, saveur ou arôme, c’est qu’il s’agit du glutamate monosodique. En plus, d’être un irritant digestif qui augmente la sensation d’appétence (plus vous en mangez, plus vous avez envie d’en manger), le Glutamate monosodique est un neurotoxique puissant. Ainsi il perturbe le fonctionnement cérébral provoquant excitation, énervement et comportements impulsifs.

Je vous laisse prendre conscience des conséquences d’une consommation quotidienne de glutamate monosodique avec ce reportage américain des années 90, très parlant .

Les conséquences sur le cerveau de nos enfants et leurs capacités à apprendre n’est plus à montrer après cela.


4. Ne pas consommer suffisamment de bon gras

Le cerveau, et en particulier le cerveau des enfants qui est en plein développement a besoin de corps gras.

En effet, plus de 60% du cerveau humain est composé de gras et toutes les cellules de notre corps sont majoritairement constituées de gras. Du gras oui, mais lequel ?

Alors effectivement, quand on parle de gras, on ne parle pas des frites bien huileuse du fast food et des gâteaux industriels remplis d’huile de palme.Quand on parle de gras, de bon gras, de gras essentiel, on doit directement pensé aux Oméga 3.Ces Oméga 3 qui manquent cruellement à notre alimentation moderne, et qui sont pourtant essentiels à notre organisme dans son ensemble.

Et plus particulièrement à nos enfants en pleine croissance.Que ce soit au niveau cognitif, hormonal ou physique, les enfants et les femmes enceintes sont ceux qui ont le plus besoin d’Oméga 3.

Un enfant qui a des difficultés d’apprentissage ou de concentration est très certainement (entre autres) un enfant en carence d’Oméga 3. Ceux-là mêmes qui pourraient lui permettre de diminuer de manière significative l’état d’inflammation chronique de son cerveau.

Mais où trouver les Oméga 3 ?

Les aliments riches en Oméga 3 pouvant améliorer significativement les mécanismes d’apprentissage de l’enfant sont:

les avocats
les olives (pas trop salées)
la noix de coco et ses dérivés (huile de coco, lait de coco, eau de coco, beurre de coco, chaire de coco)
les fruits oléagineux, de préférence trempés toute une nuit (amandes, noisettes, noix de Grenoble, noix de cajou…)

le beurre clarifié ou ghee (un vrai concentré de bon gras sans lactose ni caséine)

  • Les avocats
  • Les olives
  • La noix de coco et ses dérivés ( huile de coco , chaire , eau ect. )
  • Les fruits oléagineux, de préférence trempés une nuit au préalable ( noix de Grenoble, noix de cajou, amande , cacahuètes…)
  • Le beurre clarifié ou ghee ( un vrai concentré de bon gras sans lactose ni caséine)
  • les graines oléagineuses (sésame, lin…)
  • les bouillons d’os
  • les oeufs (et en particulier le jaune d’oeuf d’une richesse en Oméga 3 sans égal)
  • les poissons gras (en particulier les petits poissons comme les anchois ou les sardines, moins chargés en pesticides)


Bien sûr, changer ces 4 mauvaises habitudes alimentaires prend du temps. Et en tant que oummi, on peut se sentir un peu perdue face à tout cela. . C’est pour cela que j’ai mis en place différentes formations et Ateliers en ligne pour aider les familles :

– Un Atelier :  » Comment l’alimentation conditionne la santé future de nos enfants ? » Ou encore  » 3 signes qui montrent que ton enfant est hyperactif « 

–  Un livre :  » Laisser vos enfants A.I.M.E.R ce qu’ils mangent »

– Et enfin, la Collection de Mimo l’Abricot pour les enfants !

Article écrit par Lucie oum Ayoub sur site Vivons physio-logique

Laisser un commentaire